Thursday, March 16, 2006

wolpertinger (à propos du même rêve)

Alors que je reviens sur le rêve pour le traduire en anglais, je comprends différemment ce qui s'est passé. En fait, de repasser chaque détail en mémoire me permet de voir les choses différement. Le procès d'intention envers C.McCoy était injustifié, ma réaction exagérée. En effet, nous nous sommes trouvés parachutés là du fait ni de l'un ni de l'autre. En pays étranger il s'est trouvé conduit à son RDV par quelqu'un comme c'est sensé arriver. Je n'avais rien à faire à l'entretien ensuite et il devait être aussi gêné que je l'étais dans les circonstances en sus la préoccupation de l'entretien devait lui occuper l'esprit. Quand on se retrouve après la réunion il est complètement disponible ce qui me perturbe moi de savoir la marche à suivre. La conclusion de cette histoire -il en a dit un mot en mentionnant le rêve qu'il a eu lui qui nous voyait divorcer aussi vite qu'on se serait mariés- c'est que ce serait du boulot pour s'entendre et ne pas passer son temps à se froisser par procès d'intentions. Ce boulot a déjà commencé dans nos vies au quotidien au contact de nos relations respectives.

un lien pour le Wolpertinger (l'image n'a rien en commun avec celui de mon rêve et je n'ai rien trouvé de ressemblant entre les peluches trop cute et les autres animaux grotesques empaillés): http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Pastiches/Wolpertinger

Wolpertinger (le même rêve)

En revenant sur ce rêve pour le traduire en anglais j'ai repensé chaque chose et me suis fait une autre idée. C'est à propos de mon procès d'intention envers C.McCoy. En fait je lui en ai voulu pour quelquechose somme toute de compréhensible si je reviens sur le contexte du rêve. Il n'est pas dit comment je me suis trouvée le conduire. En fait il n'y était peut-être pour rien lui non plus. On s'est trouvés ainsi c'est tout. Lui allait à un RDV important pour son "groupe" et devait être tendu du moins ses pensées occupées par comment allait se passer l'entretien s'il s'agissait en l'occurence de décider d'une tournée alors que ce n'est pas arrivé depuis si longtemps. Moi, qu'il ne connaissait pas ne faisait que l'accompagner sur le trajet. En fait je n'avais pas à m'immiscer dans ses affaires donc à le suivre mais si je voulais le connaitre il suffisait que je l'attende au lieu de prendre bêtement la mouche. Enfin, comme il sous entend dans le rêve -il me dit avoir rêvé demander le divorce aussitôt mariés-, si on devait se rencontrer un jour c'est du boulot déjà maintenant pour arriver alors à s'entendre sans se froisser mutuellement en permanence.

Wolpertinger?

Nuit du mercredi 15 au jeudi 16 mars 2006 -

Neph concert? Aire d'autoroute/motel ou lieu comme Nuclear Blast en Province pas en ville, du coté de Strasbourg? Je ne sais pas comment au moment où tous partent je me retrouve à emmener Carl en voiture, il prend place sans discuter sans même me regarder. Ce ne doit pas être loin, il faut le déposer là-bas en début d'après-midi. Arrivés au lieu dit, on descend de voiture, il part devant moi d'un pas décidé sans se retourner et sans un mot. Je lui emboîte le pas sans consigne ni savoir où on va. C'est bien lui, pas de doute, la silhouette, la démarche me sont étrangement familières, cette situation: un délire!
On traverse l'entrepôt que je parcours du regard, des personnes sont là, certaines en mouvement, d'autres attablées. Au bout du couloir il pousse une porte épaisse comme en amiante, entre et la referme sur lui toujours sans se retourner. Soufflée par son aplomb et manque de considération à mon égard alors que je ne sais pas ce que je fais là je pense repartir sur le champ comme la logique le voudrait en réponse à une telle goujaterie. Sidérée par l'incroyable de la situation je tente de remettre de l'ordre dans mes esprits. J'hésite car je sais que je ne le reverrai jamais si je pars maintenant. C'est trop bête. Aussi je ne sais pas pour combien de temps il en a vu qu'il ne m'a rien dit. Ça peut aussi bien durer tout l'après-midi, voire qu'il reparte sans que je le sache avec quelqu'un d'autre. ç'en est trop. J'erre un peu dans le local en direction de la sortie assez confuse. Je me rapproche de femmes occupées, et qui discutent. Sur la table elles tripotent des chapeaux fantaisie, tous plus extravagants. Je m'ecstasie devant distraite un moment.
Je ne sais pas trop dire ce que je fais là, échange trois mots avec ces gens, vois passer une fille avec un équipement de skis, entends des bribes de conversations deci-delà comme on s'affaire à droite à gauche. Mon attention est interpellée par des voix auxquelles je prête l'oreille comme je devine qu'on s'interroge de savoir où je suis passée. Ça vient d'une pièce attenante. Comme je m'approche quelqu'un interromp sa communication téléphonique pour répondre : "ça serait pas étonnant qu'elle se soit barrée vu la façon qu'il l'a traitée à son arrivée" Heureuse d'avoir été comprise, et comme je passe le seuil pour renchérir que c'est exactement ce que je me suis dit aussi, je reconnais l'un des gars qui devait être aussi en réunion avec McCoy. Mon surgissement les a laissés coi l'espace d'un instant. Un autre appel coupe court. Je m'éclipse pour ne pas peser par mon intrusion.
Je repasse devant cette table aux chapeaux, m'y arrête un moment, et j'entends dans un bureau plus loin qu'on parle de ce chef (zut, son nom depuis m'a échappé… un nom en O ou en I). N'est ce pas lui avec qui était l'autre gars en ligne? Je me rapproche pour faire passer le message. On me dit de regarder mais qu'il n'était pas dans son bureau. Je fais préciser quel bureau et comme on me l'indique vais constater que la porte est fermée donc qu'il n'y est pas mais entre temps le lien s'est fait entre eux. D'où je me trouve à présent je tente de me repérer et reconnais dans cette grande salle de production tout de suite à gauche de l'entrée l'un des gars, -du moins si ce n'est pas Jean-Martial d'Elebore, il lui ressemble. Je me demande ce qu'il fait là, visiblement il bosse avec un autre à sa droite. Tous deux sont attablés au devant de cette salle comme deux ouvriers de l'époque sauf que les machines arrêtées leur servent de bureau et qu'ils feraient plutôt genre étudiants. Je réalise alors reprenant le fil de mes pensées que si le gars qui était avec Carl est ressorti de la réunion c'est qu'elle est peut-être déjà finie. Comme pour me le confirmer je vois Carl revenir vers moi avec des documents à la main et se contorsionnant devant mon air sans doute pour le moins pincé. Je réalise que je n'ai pas de lunettes comme il sort les siennes. Mots échangés ou pas toujours est il qu'il semble entendu qu'ils ont terminé et qu'on repart tous les deux avec ma voiture. On se dirige vers là où je l'ai garée alors qu'il gesticule comme un singe et parvient même à me faire rire par sa gêne affichée. Comme j'ouvre la voiture au lieu de s'asseoir il dépose ses documents sur le siège et me demande d'ouvrir le coffre, puis il entreprend de déplacer quelques objets du coffre vers les places arrière. Il revient ensuite son press-book à la main avec le double feuillet au logo du groupe et du label à disposer par-dessus le tout sur la plage arrière. Visiblement ça ne lui convient pas encore tout à fait car alors qu'il allait s'asseoir il y retourne et refait le geste précautionneusement encore une fois avant de claquer le coffre et de revenir s'asseoir.
Me voilà son chauffeur mais pour aller où? Il semble qu'en plus je sois son guide et qu'il est mon hôte. Je panique un peu à l'idée de le ramener chez moi alors que je n'ai rien prévu et pense lui proposer d'aller manger ou boire quelque chose avant de rentrer s'il le souhaite. Il me faut manœuvrer pour partir et alors que je le fais il me propose de le faire d'une autre façon qu'il m'indique. Déjà engagée je poursuis selon mon idée et bien que ça semble plus compliqué il ne dit mot et me laisse faire. Je me sors de là en deux ou trois manœuvres et alors que je recule au toucher je heurte un piquet de métal en même temps qu'il s'exclame puis repasse la marche avant. On prend une petite route sinueuse et qui monte dans la campagne et le ton est à la plaisanterie alors que les difficultés se nivellent entre nous comme on fait connaissance. Je lui avoue que j'ai été sur le point de repartir et il poursuit du tac au tac que la meilleure c'est qu'il a rêvé lui-même qu'on était mariés et divorçaient le soir même. On s'esclaffe ensemble et de partir d'un rire salvateur des tensions accumulées qui se change en fou rire incontrolable. J'aperçois alors un écureuil étrange dans une entrée de prairie et qui nous regarde aussi. J'attire l'attention de Carl pour qu'il le remarque et j'arrête la voiture. Cet écureuil a des cornes torsadées avec un effet de couronne à leur base. Peut-être est il là en rappel de l'histoire Des jours et des nuits où apparaît un écureuil en songe au héro pour lui interdire d'être trop triste, et présent cette fois pour témoigner d'une fin heureuse.

McCoy et moi son chauffeur lieu entrepôt ou hangar d'ancienne usine salle capitonnée au fond, réunion où il va, je lui fait faire le trajet dans ma voiture, le dépose
un gracieux écureuil à cornes.