Wednesday, January 05, 2005

mercredi 5 janvier 2005-

Trésor est malade. Infesté par le ténia, il vomit de la bile et des tronçons de ver. Je le conduits chez le vétérinaire. Il vomit le comprimé de vermifuge pendant le trajet de retour. Le soir je tente de lui en administrer un deuxième. Il se débat et je ne réussis pas.

Ce matin après avoir demandé de nouveau conseil au vétérinaire je lui administre à la pipette le deuxième traitement. J’ai compris la signification de cette épreuve. Il faut que je parle à C et lui explique my behaviour rapidement.

Les deux réalités sont liées. Celle symbolique que je rêve éveillée et celle concrète du quotidien. Du succès de l’une dépend celui de l’autre. Si je veux sauver (mon et notre) Trésor c’est non-seulement en le faisant directement (acte réel) mais aussi en résolvant le « mal-entendu » avec C en intention sans négliger le fait qu'il peut s'agir de qui-pro-quo comme d'habitude.
Quant à ma relation avec C, je décode ce qui se passe de lui à moi percevant par reflet ce qu’il ressent.

Soir : Téléphone du véto, Trésor fait une occlusion intestinale, il ne reste qu’une chance de le sauver c’est opérer à condition qu'il passe la nuit et soit en état demain matin. A-t-on trop tardé ? Aurait-on pu mesurer l’ampleur de la contamination ?

Tuesday, January 04, 2005

E xister en ce qui me concerne c’est être indispensable à la personne qui sait être digne de l’intérêt que je lui porte en le renouvelant toujours. Autrement dit, en taillant en pièces un à un ses masques et costumes, je le contrains (s’il cherche mon regard) à en endosser de nouveaux, chaque fois plus appropriés au personnage que j’imagine.

S’il décline l’offre pour une raison ou pour une autre (qu’il pense n’être pas à la hauteur, pas en mesure de jouer le rôle proposé, qu’il ne l’ai pas reçue/entendue ou fasse la sourde-oreille trop occupé ailleurs), quelqu’un se substitue à lui pour remplir la mission à sa place. Ce quelqu’un conviendra le temps de la mission mais a peu de chances de résister aux suivantes.
Je languis ce jour serein où nous pourrons chacun endosser le rôle qui nous convient et trouver l’équilibre.

Sans moi il berne le monde y trouve un confort relatif et s’ennuie. Je constate qu’il cherche à m’éviter pour en jouïr un peu, mais sans grande conviction, ou avec un plaisir feind et forcé. Il cherche un regard pas duppe de ses manigances.

M a force : faire comme si je l’étais (duppe) et quand je trouve qu’il exagère, le faire basculer de son piédestal d’une bourrade efficace lui signifiant que cela suffit, qu’il exagère et qu’il est temps qu’il se reprenne.

Je n’ai nul besoin de me manifester hors ce regard porté sur lui (du moins aussi longtemps qu’il ne me le signifie pas sans équivoque) ;

nul égo à développer hormis mes compétences à le faire grandir – puisque c’est ce qu’il désire ! – Et pour ce faire, j’ai maladivement besoin de l’avoir à mes côtés, en tous cas à portée de mon regard.

S’il y échappe je panique très vite. Aussi j’ai appris à patienter. Je sais entrainer mon regard sur d’autres substituts dans l’attente et travailler dans l’ombre.

M a façon de l’adorer : le consumer dans mon regard ou consumer mon regard sur lui.

A la Satprem :

S’il ne monte pas dans mon estime, je le détruit.
Si je ne crée pas je le perds.
Nous marchons ensemble sur le chemin où toutes les soifs s’étanchent.


Mon regard le pousse à toujours se renouveler
Je prouve que je suis la plus apte à le rendre imparable
Mon regard est sans concessions.