Sunday, July 13, 2008

samedi 12 juillet : mauvaise rencontre

13/07/08 7:07 – Rêve 1 :Cauchemar de cette nuit

 

Absorbée dans mes pensées absente au monde sauf fonctions automatiques (je déambule dans des rayons scrutant ce qui passe à hauteur de mes yeux sans idée précise de ce que je cherche) mon attention soudain décroche accaparée par une présence.

Une silhouette s’impose dans mon périmètre par plusieurs approches successives. D’abord floue une présence malsaine se précise et arrive à ma hauteur. Je ressens aussitôt un sentiment de malaise et d’écrasement face à la corpulence inhabituellement massive de ce grand noir au look et physique de basketteur, peut-être boxeur au vu du visage anguleux, ici fermé, lourd, malfaisant. Jetant un regard à la ronde j’aperçois mon père plus loin dans la pièce affairé à l’ordinateur. Je n’ai pas décampé à l’alerte intérieure de la menace imminente représentée par cette incursion, contrée par un vécu en monde civilisé. Malgré ça tout bascule. La pièce grande, plongée dans la pénombre, vide d’autres présences laisse champ libre, prétexte au danger. Avant de le voir je devine ce que fais l’homme à deux pas de moi et le coup d’œil jeté à la dérobée a juste le temps de confirmer ce que je craignais. Il a déballé à la hâte son sexe à la peau noire lequel m’inspire aussitôt une lourde aversion, dégoût. Trop tard pour chercher à fuir comme il fond sur moi je panique et appelle au secours mon père qui poursuit impassible ce qu’il faisait, juste un léger sourire aux lèvres. Je me débats sans sensation précise d’être touchée, juste cognée. Je ressens la sensation de choc à la tête à plusieurs reprises et  alors que je  continue de crier il avance vers mon visage une poche qu’il tient dans la main menaçant de l’appliquer. Là je panique franchement et perds contrôle entendant juste ma voix en oracle narrer la situation et présager comme dans les contes ou bien les reportages télévisés. Des mauvais traitements nait l’attachement à son bourreau dont elle s’éprendra. Déjà elle ne peut réprimer la poussée de son désir montant pour le mâle auquel elle s’attachera dans la crainte plutôt qu’avoir à subir les assauts

sans les voir venir.

 

Laissant le corps de coté, mon cerveau se remet à fonctionner, vivement intéressé par l’enseignement d’une telle « expérience » au delà de l’aspect « représailles », que veut on me signifier ? Révêler ? Me permettre en voyant quelque chose d’enfoui ainsi déployé, l’exprimer pour pouvoir conjurer.

 

Pourquoi je rêve ça maintenant ? Bien-sûr l’étouffement vient de ma nouvelle tentative, abortée deux fois hier de faire une empreinte de mon visage pour masque, et de la principale difficulté : respirer pendant la prise. Je ne sais trop comment interprêter cette avalanche de violence à mon encontre, ma culpabilité à ne pas être par, partie à Londres. Punission pour avoir fait faux bond au RDV qui m’était fixé au Shepherd’s Bush Empire ? J’avais été accompagnée toute la journée par sa présence, portée. Un tee-shirt m’avait même adressé le message personnel alors que je passais en revue toute possib ilité de partir malgré tout : « Are you ready to move ? en gros caractères sur trois lignes occupant tout le devant d’un long tee-shirt couleur d’ocre rouille. Un peu plus tard j’entends parler de l’époque psychédélique avec la couleur orange euphorique représentant la vague féminine des années soixante. Et, de retour de PDJ dans Judaïca d’Eve sortie du coté d’ « à dents »… elle sort et se manifeste face à lui, sortie de son côté= elle n’y est plus pour exprimer ce qu’il ne voit pas, omet d’exprimer.  Alors elle s’en charge. D’ailleurs la Torah lui a été transmise avant lui. C’est elle qui reçoit le verbe est il dit. De ce verbe nait le monde. Alors que les hommes sont occupés à se battre pour la répartition des terres, se battre au point d’y perdre tout regard sur autre chose le rôle de veille incombe aux femmes. Qu’ils se battent mais sans affecter l’ordre de la vie. On devrait leur faire des stades (enceintes bien étanches de bacs à sable) pour qu’ils aillent se murger entre eux et se foutre sur la poire autant qu’ils veulent, bref qu’ils se défoulent sans s’en prendre à ceux qui n’ont rien demandé et laissent le monde en paix.

 

Aussi il est question d’une femme violée pour être sortie, de l’intériorité de la femme, du risque de sortir se mêler des affaires des hommes pour tout dire du risque d’aller sur leur terrain. Parler haut et fort, fanfaronner, jouer de la provocation, « à qui mettra la sienne », (=synonyme de boire avec honneur c’ets à dire ne pas se laisser payer à boire sans payer à son tour et plus on est plus ça dure).

 

Il se peut que l’enseignement consiste en me faire prendre conscience d’un choix à faire qui consiste enfin à sortir de ces archaïsmes avant de m’y laisser enfermer.

Qu’il s’agisse de me perdre parmi les hommes à leurs jeux.. ça je commence à avoir inttégré ! mais je rechute par faiblesse et empathie. L’autre aspect c’est celui du piège auquel on tente de me faire tomber et qui est précisément lié à la part sentimentale, la faiblesse par laquelle l’homme sexué ne doit pas pêcher, son arme secrête et d’ou bien tout l’endurcissement auquel il est très tôt conditionné.

Femme pour être respectée doit être capable d’être aussi ferme et apte à discerner le chantage dont elle fait l’objet, ne pas lui laisser prise, le désamorcer, le faire tomber caduque. Accepter de se soumettre aux mauvais traitement est un enfermement qui piège aussi bien la captive que sont bourreau.  

 

Deuxième rêve bien plus tard ou plutôt tôt car matinal celui-là,  je suis à nouveau dans cette maison de plein pied aux grandes pièces blanches et lumineuses, il y a des convives et un homme maghrében avec son garçon que je fais entrer pour nettoyer un bobo ou bien quelque chose du genre. Du coup il est assis dans le canapé et  je lui propose de la soupe après lui avoir demandé s’il a faim. Il en reste de celle qu’à faite Flo (légumes coupés au bouillon), et la mienne (mixée) n’est pas encore servie. Les convives alors que je prépare moi la soupe mixée, ont quitté le coin salon et laissé leurs assiettes sur la grande table basse. Je me vois dans la cuisine un peu comme celle de Thierry ou celle de Carcassonne, plutôt orientée comme chez Thierry mais avec fenêtre.