Monday, July 11, 2005

11/07/2005 09:27 – Suite

Poursuite du récit du rêve/cauchemar de rencontre (autres séquences sans ordre clairement établi)

Je lui propose un thé que je me vois apporter pour deux, noir dans des tasses. Il/Je/nous reste à regarder fixement le contenu de la tasse, comme s’il était épais vaguement dégouté(e). Je dis comme pour me justifier qu’il y a du citron s’il veut désignant une tasse pleine de jus de citron. Mais il se lève irrité part avec sa tasse et la vide de l’autre côté de la cloison.

Pour un 24ème moment difficile d’imaginer pire ! Aussi quelle idée d’aller faire du thé à un anglais. Leur boisson nationale. Ils doivent mettre un point d’honneur à le faire bon et dans les règles de la tradition. A moins qu’il n’aime que le café va savoir ? De toutes façon le contexte du rêve était déjà cauchemardesque. Quoique je me suis pas vue le faire, juste lui présenter une tasse. En fait c’est peut-e^tre lui qui m’a fait du thé et moi qui ai fait la fine bouche devant ce breuvage sombre et épais comme à l’époque de ma correspondante anglaise Sonia qui faisait du thé fort comme du café italien, imbuvable pour nous français qui le buvons plutôt léger… comme eux anglais boivent le café. Pas facile l’art du donner recevoir, de respecter l’espace de l’autre, les notions de territoire à ne pas envahir, violer, empiéter, occuper.

Son physique quand il se lève, je ne reconnais pas la silhouette connue aimée fine, ici les formes sont plus rebondies fermes voire dures comme un ballon trop gonflé, à la limite empreintes de (ou vouées à la) violence.


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J’ai tellement peur de l’oublier qu’il faut que je l’écrive maintenant. Au moins quelques mots clés.

Matelas dans un coin, ce qui lui tient lieu de chambre ?
Alors ce n’est pas la voiture ? Ou bien d’autres personnes vivent aussi plus ou moins en un réseau de désinserés ? Kwin et Flo débarquent en coup de vent, « bon tu fais quoi, tu viens ? » Je leur répond que je suis occupée ; Le comble du sordide je crois c’est quand voyant toute cette misère ne sachant par quel bout prendre les choses, je vois des coussins ou je ne sais quels blousons que je soulève pour les enlever car ils sont à même le sol et qu’ils sont trempés par quoi de l’eau ? Non je crains que non. Comme je les exhibe il me confirme que ça lui arrive d’aller uriner de ce côté. Désolée de mon dégout et manque de délicatesse je laisse échapper un « Oh, pardon ». Il cherche à s’esquiver prétextant un rendez-vous urgent.

Je l’ai sous la main, je vais pas le laisser filer cette fois bien qu’il soit évident que je ne puisse souhaiter le rejoindre pour une telle existence. On n’est pas là pour ça, pas cette réalité là pour aboutissement. Non j’ai un projet avec lui, je le lui dis. Il est désabusé de tout, ne semble vraiment pas convaincu par ce que je lui dis comme s’il savait ou avait déjà eu vent de ce que je voulais lui proposer. Comment le pourrait il alors que je ne l’ai même pas clairement consciemment défini moi-même ! Mais ça a le pouvoir de réveiller mes craintes, de me faire douter. Mais là je ne scille pas comptant sur ma volonté de prendre les choses en main. Comme il continue de vaquer à ses occupations et est sur le point de quitter le ‘’repère’’ je le suis dehors lui réexpliquant que j’ai attendu depuis si longtemps pour le trouver enfin. Il sourit en marchant complètement ailleurs: un souffle d'air chaud a motivé son expression. Entousiaste il commente à mon regard interrogateur :

-"C'est Christmas, ils ont ouvert les deux issues, c'est pour ça!"

Il s’est douché et largement enduit son visage de fond de teint trop mat et foncé pour sa carnation. J’ai oublié de dire que ses traits sont maintenant ceux de l’acteur de Despérado que j’ai revu en téléfilm hier dans un rôle de médecin traqué où il change d’apparence à plusieurs reprises pour se dissimuler et parvenir à mener l’enquête qui le disculpera à la fin.
Il revêt un long manteau genre Loden. Arbore un look de vieux beau comme on dit pour ces hommes apprêtés avec vulgarité ou indignement voulant se donner un genre qui gâche la beauté qu’ils auraient au naturel pour s’adapter à un milieu auquel ils s’accrochent et veulent maintenir tel personnage.

-« Des photos pour quoi faire ? »

Il me demande pour les photos, ce que je veux en faire. Il a dû comprendre que je veux prendre des photos or ce n’est pas ce que j’ai dit. Comme pour m’aider à préciser mon projet. On est dans l’urgence du rêve dont il va falloir sortir. Déjà dehors à la lumière du jour. Un arrêt de bus une gare la ville un parc ombragé des palissades ou planches de barrière je regarde de toutes parts autour de moi cherchant à saisir où nous sommes.

Alors qu’on sort mon père m’appelle me dit qu’ils attendent en voiture. Je lui demande de patienter 5 minutes, que je termine et puis arrive. Oui, je vais partir puisque ce n’est pas possible que je reste mais je voudrais garder le contact continuer à communiquer avec lui. Je lui demande si je peux lui écrire, si on peut s’écrire, s’il veut bien me fournir son adresse comprenant instantanément l’incongruité d’une telle question vu les circonstances. Et le constat est accablant, en fait rien n'a changer ou ne changerait à se rencontrer.

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