Wednesday, May 04, 2005

mercredi 4 mai 2005

– Rêve : sous contrôle, captive d’entités inquiétantes, extra-terrestres ou robots-machines dotées d’intelligence. Je vais être inséminée par l’un de leurs cyborgs de métal pour parler en langage scientifique, disons plus littéralement que je vais être violée par une de leurs machines. Etrangement, je m’abstraits de cette réalité, je m’en fous au point où j’en suis. Je n’y accorde pas d’importance alors qu’une autre réalité la remplace. Je suis toute à l’excitation sexuelle que je me procure comme préliminaire, soumise et c’est un sexe d’un homme que j’accueille. Son visage ? Homme blond, père entraperçu de l’ héroïne « Fanny » du téléfilm d’M6 de la veille après-midi.

- Au réveil : Chapong et Paquerette jouent leur délire sur Couleur3, lui enseigne une posture de relaxation de samouraï. Replier le petit doigt de la main droite et son voisin, le pouce sur la tempe droite, le doigt de ? dans la bouche, et tenir la posture. Morale : le ridicule ne tue pas.
J’encaisse au réveil, sans trop penser, plus à une humiliation près. Je repense -et ça me remonte un peu- à la citation concernant le samouraï quelques jours plus tôt et choisis de m’y identifier pour la connotation plus positive ou valorisante. « 25/04/05 –
Tel le samouraï qui toute sa vie se prépare à un évênement qui une seule fois se produira il ne sait pas quand. »

La mélodie de la chanson qui suit gomme mes pensées emportées bientôt par de nouvelles à l’écoute des paroles répétées à plusieurs reprises :

« I don’t need to meet you, tell me what to do, tell me what to say
don’t you wanna help me, tell me what to do, tell me about the way » (Fisherspooner) “Never Win”

It‘s all made worse by a simple scheme
You‘re slipping away from me
Can‘t decide sometimes if it‘s worth the point
The point is the struggle, insecurity

Hopefully, you make no mistake
If you learn from what you‘ve got to take
Good or bad, it‘s all gonna add up in the end but,
You can never win.

Chorus x 1

And it‘s the desperation to hold on to
Something that can‘t be held on to
So, Don‘t waste your time filling up my words
Don‘t tell me why, assume the worst.

Hopefully, you make no mistake
If you learn from what you‘ve got to take
Good or bad, it‘s all gonna add up in the end but,
You can never win.

Don‘t thank me,
Don‘t tell me how,
Don‘t break me down,
Don‘t help me make it,

I don‘t need to need you
Tell me what to do
Tell me what to say
Don‘t you wanna help me
Tell me what to do
Help me find a way


http://www.fischerspooner.com/music_odyssey_tracks.asp#neverwin

Je n’ai pas le temps de les noter mais j’entends clairement en pensée que je ne dois pas mésinterpréter ses mots, pensées, penser à sa place, sans l’aider, l’aider.

I understand that he doesn’t need to meet me indeed. Has he any objection then that I meet him ? I answer by thought, as I am the one in need as it seems. Also that I need to be confirmed by him a way or another, him in person, but he keeps on telling me that someone will say or do something for him.
Would you mind if I make public the things that go through my mind about you ? I know by advance that I shan’t get any answer and it should mean « do that shou will should be the hole(howl) of the law(low). »

I wake up and prepare my breakfast. Le temps de faire chauffer l’eau dans la bouilloire, je change le thé transformé de mes Kombuchas et le remplace par celui de la veille que je sucre avant de le transvaser. PDJ 10H00, chanson à la TV, un noir communicatif avec son public, très énergétique, motivateur de foule, je n’entends pas les paroles, puis, annoncé comme le numéro 1 du Top of the Pops, celle déjà entendue la veille ou l’avant-veille de Grégory de Chambéry (un gars de chez nous à ce qu’il parait) :
« Ecris l’histoire ton territoire étendu si loin sur le mien, écris l’histoire dans ma mémoire mais n’écrit jamais la fin. Dis moi tout ce que tu voudras entre mes lignes
(Je deviens moi, Grégory Lemarchal) « Grégory Lemarchal - Ecris L'histoire


http://vewocouy.skyblog.com/


Le programme se termine, je zappe deux ou trois coups. Rien que de très navrant. J’éteinds le poste et vais pour réécouter mes messages de la veille. Je m’aperçois alors qu’il en reste que je n’ai pas écoutés. En effet, la boit vocale m’en avait annoncé trois et je n’en n’avais eu que deux. Quant à ce matin, il se trouve que j’en ai un aussi.

Bref outre le message de ma sœur qui me demande des nouvelles de mon grand-père hospitalisé, ce sont des MMS, chose dont je ne suis pas coutumière pour le moins… j’ai dû en recevoir deux sur mon téléphone fixe depuis que je l’ai ! C’est sensé être des mots tapés sur le clavier d’un tel mobile et envoyés à un autre mobile qui les reçoit sous forme écrite. Dans le cas d’un fixe comme le mien, c’est l’opérateur téléphonique qui les transmet en message sonore par le biais d’une boite vocale à l'accent atroce mi-monocorde, mi-coréen aseptisé. Le résultat est pour le moins charabiesque et déroutant ! Voilà ce que ça donne :

1. 20h32, Annonce: « ORANGE ! » puis Fond musical « Be the revolution… » sur lequel une voix informe : « bonjour ! vous avez reçu un mms sur votre téléphone fixe de la part du mobile orange numéro 06xxxxxx. « Be the revolution… » « désolé pour les mains ballade heureuse ; Cela ne fait pas avancer le poil-clic. Grosses bises et douce nuit. P.S. : Catherine ne t’arrive pas à la chevile. »
2. « le même sans tes bottes à talons. Eclat de rire. »
3. 7h49. Oups, il ne s’agissait pas de Catherine mais de Cxxxxxx, cela ne change en rien ta place de numéro un dans mon top. »

Je réalise alors 1) Que j’ai reçu la confirmation annoncée par Grégory et au réveil, 2) être son number 1 ce sont des mots très appropriés, sur lesquels il y avait eu anicroche avec Dragon et qu’elle/il réutilise en les mettant à ma portée, 3) l’ensemble est plutôt cohérent pour un début de journée bien que toujours aussi fugitif (bah, pas plus que n’importe quelle parole qui brasse l’air, les paroles s’envolent, je sais, les politiques en vivent et tant de monde alors pourquoi pas moi, et puis, à quoi ça tient la vie ?) du moins de quoi démarrer en beauté avec du cœur à l’ouvrage, n’est-ce pas là l’important ?

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