Juin 4 à 7
Samedi 4 juin 2005 – “Quand un artiste n’est pas connu, pour le faire connaître on dit qu’il est célèbre ». (Le Blanc et le Noir)
Jean-Claude Brialy
Rêve : J’ai tué un homme et suis en fuite. Ce sont les seuls éléments auxquels j’ai accès pour démarrer le rêve dont j’ai zappé des séquences qui ont pu précéder cette scène. Au terme de ma course, ai-je tué cet homme parce qu’il me barrait le passage ? sur le trajet ? ou pour une autre raison ? J’arrive à la maison après le bois, en bout de chemin forestier. Je retrouve ma femme et mon fils que je voulais par-dessus tout revoir avant de me livrer à la police.
Gare ? Je m’échappe en train ? Etait-ce un accident ? un employé récalcitrant ou un meurtre prémédité ? J’ai les plus hautes charges contre moi et sais que je vais devoir passer le reste de mes jours en prison.
Course contre le temps vers la maison. Ils sont à mes trousses. Je cours à en perdre haleine, le sol sous mes pieds se transforme en matière molle, neigeuse. Mais j’ai un peu d’avance. Pas trop cependant.
Je ne veux pas la charger, celle pour qui j’ai fait ça. Il faut mettre au point la bonne version des faits. Je veux tenir mon fils dans mes bras, une fois avant de tout quitter. Je le fais enfin alors qu’elle fait du rangement de linge. Il me regarde, je joue un peu avec lui savourant l’instant précieux. C’est un bébé. Je le porte et on joue ; Je fais mine de le lâcher pour mieux le rattraper. C’est un jeu que les bébés adorent. Il fait la grimace puis rie aux éclats, et se serre contre moi.
lundi 6 juin -
Rêve : Livrée au fauve/signification du martyr
Rêve du lion imposant et de Annick de Souzenelle (pourquoi est-ce ce nom qui me vient à l’esprit alors que c’est à Hélène de Fougerolle « Si j’étais elle » http://www.m6pub.fr/prg_emission_msix_si_jetais_elle.phpque je pensais ?) à qui je m’identifie qui doit s’en approcher, entrer dans la cage. Dans l’ombre. Qui est là et lui cède le passage sans la suivre la laissant seule avec le fauve?
Ce que je ressens comme si j’étais elle alors que je la vois fléchir le souffle coupé, pétrifiée par la peur avancer mollement vers l’énorme bête nonchalamment étalée, plus ou moins endormie ou l’attention posée ailleurs ?
La volonté d’y aller sans souvenir de pourquoi ni de comment je me suis retrouvée là, comme sur un coup de tête, parce qu’on m’a finalement prise au mot. Comme Samuel Becket, (pas sûre du nom, disons Sam tout court) de Code Quantum j’atterris et découvre la scène en l’intégrant.
La curiosité de me mesurer à la créature réputée féroce et qui représente la souveraineté.
mardi 7 juin 2005 – Je m’occupe d’un chien, le garde, joue avec en attendant pour sa maîtresse, Christine D. ? Je pars devant, la plage apparaît, ouah, quelle chance ! je repère un accès et m’y introduit sans perdre de vue le chemin pour en repartir. Juste pour voir. Jetant un coup d’oeil en arrière, je vois K. Flo et une copine passer joyeusement. Je leur fais signe annonçant qu’il y a la plage ici. Elles me disent qu’elles vont-elles aussi à la plage et poursuivent leur chemin ; Voulant les rejoindre pour aller avec elles je suis déçue de voir qu’elles ne m’ont pas attendue ; en fait, je dois bien admettre que c’est moi qui ne les ai pas attendues. Tant pis, ça m’apprendra.
J’ai emboîté je ne sais comment le pas à Christine D. jusqu’à l’entreprise. ça n’a plus rien de la plage. Elle me congédie aussitôt arrivée à un bureau du haut où elle retrouve une collègue avec qui elle semble avoir un boulot en court à reprendre ; Alors que je l’ai accompagnée à l’étage avec ses affaires et que curieuse je resterais bien découvrir cet endroit. Mais je dois me résoudre à quitter les lieux, je ne suis pas employée ici, (ni nulle part d’ailleurs). Elle me le signifie en me donnant une consigne, un service à lui rendre (sous-entendu ressenti puisque j’avais envisagé de rester il me reste du temps à lui consacrer) une course à faire pour elle, peut-être un courrier. Sans argument pour refuser je prends le mot et bien que dépitée je quitte le bureau. J’erre dans les couloirs pour trouver la sortie le nez en l’air. Je remarque que chaque employé a soit sur son bureau soit dans son casier sans doute la dernière parution de l’éditeur en tous cas, j’en vois une parmi d’autres papiers à la porte d’un bureau dont la personnel est absent et me sert pour dédommagement. J’ai compris que ça ne manquerait pas et moi je sais à qui ce petit souvenir fera plaisir. C’est une BD de Spirou. Je pars avec le volume glissé sous le bras avec l’autre document, une légère pointe de culpabilité malgré tout. En bas du building de l’usine immense place déserte ensoleillée déjà vue dans d’autres rêves (ex. rêve cataclysme, bombe chimique…) je capte le regard d’une autre femme déjà aperçue plus haut à l’étage qui vide aussi les lieux après avoir fait ses heures les traits las. Un monticule fait de toutes sortes d’objets, livres, peluches une décharge de jouets d’enfants attire mon attention. Voyant mon air intéressé, elle me dit que tout va partir à la benne à ordures. Je me sers à la hâte de quelques volumes de Bibliothèque Rose, et un ou deux grands formats illustrés de Walt Disney pour petite fille (la petite sirène et un autre que je ne connais pas. Non, rien qui concerne les garçons. Tant pis, je saurai bien trouver quelqu’une que ça comblera.
Surprise alors qu’on marche vers la sortie, un préfabriqué dans lequel sonne un téléphone à notre passage. Pourquoi un téléphone dans un lieu désert. Réflexe, je vais répondre bien que rien ne m’y oblige.
Jean-Claude Brialy
Rêve : J’ai tué un homme et suis en fuite. Ce sont les seuls éléments auxquels j’ai accès pour démarrer le rêve dont j’ai zappé des séquences qui ont pu précéder cette scène. Au terme de ma course, ai-je tué cet homme parce qu’il me barrait le passage ? sur le trajet ? ou pour une autre raison ? J’arrive à la maison après le bois, en bout de chemin forestier. Je retrouve ma femme et mon fils que je voulais par-dessus tout revoir avant de me livrer à la police.
Gare ? Je m’échappe en train ? Etait-ce un accident ? un employé récalcitrant ou un meurtre prémédité ? J’ai les plus hautes charges contre moi et sais que je vais devoir passer le reste de mes jours en prison.
Course contre le temps vers la maison. Ils sont à mes trousses. Je cours à en perdre haleine, le sol sous mes pieds se transforme en matière molle, neigeuse. Mais j’ai un peu d’avance. Pas trop cependant.
Je ne veux pas la charger, celle pour qui j’ai fait ça. Il faut mettre au point la bonne version des faits. Je veux tenir mon fils dans mes bras, une fois avant de tout quitter. Je le fais enfin alors qu’elle fait du rangement de linge. Il me regarde, je joue un peu avec lui savourant l’instant précieux. C’est un bébé. Je le porte et on joue ; Je fais mine de le lâcher pour mieux le rattraper. C’est un jeu que les bébés adorent. Il fait la grimace puis rie aux éclats, et se serre contre moi.
lundi 6 juin -
Rêve : Livrée au fauve/signification du martyr
Rêve du lion imposant et de Annick de Souzenelle (pourquoi est-ce ce nom qui me vient à l’esprit alors que c’est à Hélène de Fougerolle « Si j’étais elle » http://www.m6pub.fr/prg_emission_msix_si_jetais_elle.phpque je pensais ?) à qui je m’identifie qui doit s’en approcher, entrer dans la cage. Dans l’ombre. Qui est là et lui cède le passage sans la suivre la laissant seule avec le fauve?
Ce que je ressens comme si j’étais elle alors que je la vois fléchir le souffle coupé, pétrifiée par la peur avancer mollement vers l’énorme bête nonchalamment étalée, plus ou moins endormie ou l’attention posée ailleurs ?
La volonté d’y aller sans souvenir de pourquoi ni de comment je me suis retrouvée là, comme sur un coup de tête, parce qu’on m’a finalement prise au mot. Comme Samuel Becket, (pas sûre du nom, disons Sam tout court) de Code Quantum j’atterris et découvre la scène en l’intégrant.
La curiosité de me mesurer à la créature réputée féroce et qui représente la souveraineté.
mardi 7 juin 2005 – Je m’occupe d’un chien, le garde, joue avec en attendant pour sa maîtresse, Christine D. ? Je pars devant, la plage apparaît, ouah, quelle chance ! je repère un accès et m’y introduit sans perdre de vue le chemin pour en repartir. Juste pour voir. Jetant un coup d’oeil en arrière, je vois K. Flo et une copine passer joyeusement. Je leur fais signe annonçant qu’il y a la plage ici. Elles me disent qu’elles vont-elles aussi à la plage et poursuivent leur chemin ; Voulant les rejoindre pour aller avec elles je suis déçue de voir qu’elles ne m’ont pas attendue ; en fait, je dois bien admettre que c’est moi qui ne les ai pas attendues. Tant pis, ça m’apprendra.
J’ai emboîté je ne sais comment le pas à Christine D. jusqu’à l’entreprise. ça n’a plus rien de la plage. Elle me congédie aussitôt arrivée à un bureau du haut où elle retrouve une collègue avec qui elle semble avoir un boulot en court à reprendre ; Alors que je l’ai accompagnée à l’étage avec ses affaires et que curieuse je resterais bien découvrir cet endroit. Mais je dois me résoudre à quitter les lieux, je ne suis pas employée ici, (ni nulle part d’ailleurs). Elle me le signifie en me donnant une consigne, un service à lui rendre (sous-entendu ressenti puisque j’avais envisagé de rester il me reste du temps à lui consacrer) une course à faire pour elle, peut-être un courrier. Sans argument pour refuser je prends le mot et bien que dépitée je quitte le bureau. J’erre dans les couloirs pour trouver la sortie le nez en l’air. Je remarque que chaque employé a soit sur son bureau soit dans son casier sans doute la dernière parution de l’éditeur en tous cas, j’en vois une parmi d’autres papiers à la porte d’un bureau dont la personnel est absent et me sert pour dédommagement. J’ai compris que ça ne manquerait pas et moi je sais à qui ce petit souvenir fera plaisir. C’est une BD de Spirou. Je pars avec le volume glissé sous le bras avec l’autre document, une légère pointe de culpabilité malgré tout. En bas du building de l’usine immense place déserte ensoleillée déjà vue dans d’autres rêves (ex. rêve cataclysme, bombe chimique…) je capte le regard d’une autre femme déjà aperçue plus haut à l’étage qui vide aussi les lieux après avoir fait ses heures les traits las. Un monticule fait de toutes sortes d’objets, livres, peluches une décharge de jouets d’enfants attire mon attention. Voyant mon air intéressé, elle me dit que tout va partir à la benne à ordures. Je me sers à la hâte de quelques volumes de Bibliothèque Rose, et un ou deux grands formats illustrés de Walt Disney pour petite fille (la petite sirène et un autre que je ne connais pas. Non, rien qui concerne les garçons. Tant pis, je saurai bien trouver quelqu’une que ça comblera.
Surprise alors qu’on marche vers la sortie, un préfabriqué dans lequel sonne un téléphone à notre passage. Pourquoi un téléphone dans un lieu désert. Réflexe, je vais répondre bien que rien ne m’y oblige.
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