Sunday, July 10, 2005

rencontre en rêve nocturne du dimanche 10 juillet

10/07/2005 10:15 – Je vais me coucher en déplorant de ne plus le rencontrer dans mes rêves nocturnes et la nuit même je l’y retrouve.

On qui Thy ? me conduit. Ai-je tant insisté que j’obtiens ce que j’ai demandé ? Toujours est-il que me voilà amenée à ce sous-sol, parking sous-terrain. A mesure que j’avance, l’appréhension autant du doute que ce soit vrai que de ce que je vais découvrir ou comment va se passer cette rencontre dont je ne sais rien, pas préparée, ni lui ? Est elle consentie de sa part ?
-« On arrive » me chuchote mon accompagnateur me faisant signe de faire silence. Ralentissant le pas, presque sur la pointe des pieds il me désigne une voiture sur le toit défoncée, cabossée. –« Il est là. Tu le vois ? » Je scrute avec attention du côté de la fenêtre mais ne suis pas sûre de distinguer quoi que ce soit. Le son de quelqu’un qui grommelle de l’intérieur me confirme qu’il y a bien quelqu’un à l’intérieur. Quelqu’un qui nous a visiblement détectés. D’un coup la portière s’ouvre et laisse apparaitre son passager. Un homme en vrac, hirsute, style on l’a sorti de son sommeil lève la tête, se cogne et vient maugréant s’enquérir de ce qu’on lui veut tout en s’extirpant péniblement de l’ habitacle. Qu’est-ce qu’il faisait là dedans ? C’est quand même pas là qu’il vit m’interroge ? En même temps l’autre lui répond qu’il a une visite, que quelqu’un désire le voir. Pas le temps de réfléchir maintenant, est-ce bien lui ? Je continue d’avancer retenant mon souffle. Oui on dirait bien me dis-je comme l’homme debout sur ses pieds nous lance tour à tour un bref regard qui me le confirme. Les mots s’il les avait formulés auraient donné un truc du genre - « ben oui, c’est bien moi et c’est là que je vis ! ». Pas de doute c’est bien lui. Le souffle suspendu par ce qui se passe ici je suis frappée de stupeur et n’ai plus la notion de temps.
Ses cheveux moins longs qu’à une époque ne sont plus noirs d’ébène mais poivre et sel. Son visage est maculé de cambouis. Il est débraillé, ses vêtements sans couleur et sans forme sont froissés. Il présente tel un poivrot comme dit l’expression« à la gueule enfarinée » d’un lendemain de beuverie. Stupéfaite et gênée pour lui, je suis toute à l’observation qu’ il me laisse livrer sur sa personne sans faire cas de mes réactions comme s’il s’en foutait et/ou savait par avance ce qu’il ne pouvait manquer de susciter. Il passe devant moi pour aller je ne sais où dans ce sous sol constitué de cloisons, cavités comme des caves. J’explore le lieu. Il a compris que je suis une de ses admiratrices du temps passé. Il à l’air complètement désabusé, usé. Il a repris ses esprits maintenant et à l’air bien inséré dans sa misérable vie présente qu’il ne cherche même pas à cacher. Pour autant il fait mine d’être pressé, d’avoir un rendez-vous important. Est-il sale ou juste négligé ?
"Il a vraiment besoin d’une douche ‘’. Entend-il mes pensées, toujours est-il que comme il réclame urgemment, une fille a surgit simultanément et lui tend un ticket de douche. Se trahi-t-il par ce fait ? Paradoxe de la situation on dirait un prince capricieux, déchu de ses fonctions ou déguisé en clodo pour l’occasion. Quelle occasion ? Ah oui ! Je me souviens le début du rêve. Il s’agit d’un film qu’on m’a remis au départ et que je suis en train de visionner. Quand je l’ai eu, on me l’a passé pour son dernier film. J’allais en connaître un peu plus sur lui, je me suis dit, tout en sachant qu’il divulgue si peu à chaque fois.
Pourtant il est vraiment crédible et je crois ce qu’il veut montrer sans savoir vraiment dans quelle mesure ou à quel niveau se situe sa misère.

Je n’ai pas fini de relater le rêve qui m’a prise au milieu de la nuit mais vais publier cette partie avant de continuer parce qu’il est déjà tard. Il m’a quand même fallu une heure pour l’écrire.

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