Sunday, April 16, 2006

IDENTITY

question : demande de guidance, qui suis-je, que dois-je faire de ma personne?


Réponse du Yi-King : ORACLE 20 - KOUAN - La contemplation

SYMBOLISME :

KOUAN : La vue au loin, le point de mire.

Représente un observatoire placée au sommet d'une montagne. Symbolise la vision circulaire sur les alentours jusqu'à l'horizon, la possibilité de prendre de la hauteur pour mieux juger une situation. Cette position permet également de scruter le ciel c'est à dire de contempler les lois naturelles immuables mais aussi de les analyser et de les utiliser. C'est l'éveil de pouvoirs latents par la contemplation et la compréhension des lois cosmiques. Enfin cet hexagramme symbolise le fait d'être pris pour modèle par la masse qui, placée au pied de la montagne, regarde vers le haut. Par extension, le recueillement, l'étude, l'érudition, la divination, l'exemple donné par une personnalité supérieure, le pouvoir et la connaissance. Eventuellement l'étude des astres.


VOTRE VOYANCE PERSONNELLE PAR LE YI-KING, REPONSE DE L'ORACLE

Signification : L'hexagramme nous invite à atteindre quelque chose de "supérieur" en nous plaçant dans la position citée plus haut et en nous tournant vers les lois universelles. Il est nécessaire d'adopter une vision plus globale, plus spirituelle. Chaque fois que l'on prend davantage de hauteur, que l'on comprend mieux les lois universelles nous maîtrisons un tout petit peu mieux notre environnement. L'homme supérieur qui utilise pleinement ces lois universelles aura la possibilité de guider les autres et de régner sur le monde. On retrouve une idée similaire à celle du Yi-king dans d'autres civilisations notamment égyptienne : " Celui qui cherche ne doit pas cesser de chercher jusqu'à qu'il trouve. Et quand il trouvera il sera stupéfié, et étant stupéfié, il sera émerveillé. Il régnera alors sur le Tout. " extrait d'un papyrus découvert en Haute-Egypte.

DOMAINE SENTIMENTAL :
L'hexagramme vous confère une position privilégiée. Signe qu'une personne vous admire. Enthousiasme. La relation est caractérisé par le lien intellectuel ou spirituel plus que sexuel. Un rapprochement aura lieu. Si vous ne savez pas de qui il s'agit, étudiez plus attentivement votre entourage, vos collaborateurs (collaboratrices si vous êtes un homme).

DOMAINE PROFESSIONNEL :
Adopter une bonne vue d'ensemble sera bénéfique. Relation possible avec l'étranger.
DOMAINE DE LA SANTE :
Indique la nécessité de se reposer (prise de recul, séjour à la montagne, cure).
DOMAINE DES CHANGEMENTS, DES VOYAGES :
Voyages : ils seront bénéfiques, ne pas les refuser.

Dimanche 16/04/2006 23:27 - Je suis l'âne et tu est la carotte au bout du fil. Je cours derrière toi sauf lorsque je m'épuise et m'arrête pour m'endormir ou que dans ma course mon esprit s'évade et rêve d'autre chose.
Après l'envoi du mail à Dragon, et le repas de midi suivi d'un bain à remous chez mes parents je passe chez Isa récupérer mon tel portable oublié la veille dans son sac. Rencontre de ses deux frères là-bas le soleil est revenu et l'humeur à la plaisanterie. Pascal est là aussi. Isa est euphorique encore sous effet d'Absynthe m'explique t elle. Je les quitte pour aller chez la sœur de Thy invitée à manger le gateau pour Pacques. Discussion avec les parents de Thy, la mère de Fred, et Christine qui me montre ses collections de figurines St… non pas Star Wars, mais le seigneur des anneaux. JE suis ébahie de découvrir qu'elle fait du combat d'épée et du tir à l'arc, qu'elle est active en assoc médiévale, et connaît le gars qui a mixé à la soirée d'hier. Elle me montre son costume et bref m'en met plein la vue. Elle a aussi son clavier caché sous un drap dans le séjour comme pour me narguer; Ambiance à l'aise; On démarre à parler cinéma avec Johnny Halliday. La conversation en vient au film "Jean-Philippe" avec Johnny alias J-F Smet et Fabrice Luchini dont je précise pour situer qui c'est au père de Thy que c'est un acteur qui plait ou déplait mais ne laisse pas indifférent. ( cf. voir le film pour suite de des jours et des nuits) Comme mon père à midi c'est sa femme qui lui situe l'acteur mieux que moi.* Je raconte comme elle s'emmêle à raconter le film à la mère de Fred, qu'il s'agit d'une histoire entre deux réalités parallèles. Je leur dis qu'on ne peut pas plaire à tout le monde et qu'il suffit d'aller vers ceux à qui on plait plutôt que forcer du côté où on n'est pas accepté. Cette remarque je la glisse à propos de Mimi Mathy l'actrice de petite taille qui est critiquée pour ne pas avoir accepté de représenter l'association des personnes de petite taille à leur demande. Elle s'est donc rendue antipathique auprès d'un certain public. On reparle de la supercherie du Sida. Thy s'est calmé et prend même mon parti. Tout le monde semble accepter la théorie de la supercherie avec force exclamations et commentaires. Thy s'excusera même plus tard quand on se retrouve tous les deux pour avoir rejeté en bloc tout ce que je lui disais à ce propos. Proposition de Fred de regarder un film chez lui. On part avec Thy que je ramène chez lui. J'en profite pour consulter ma boite mail yahoo ainsi que parcourir les pages concernant la supercherie du Sida. Sur le DBD le sujet principal est la taille de cArl.
Un apéro Pastis plus tranchettes de saucisson, et nous arrivons chez Fred en haut des escaliers. Il n'est pas seul, un copain Eric intervient sur son PC dont le graveur a des problèmes.

Après concertation pour savoir quel film regarder mon avis est adopté. J'ai une protestation comme Eric confirme qu'il a déjà vu les trois films mais il a l'air heureux de se rallier à mon choix. Trois films en DVX sur le DVD. Je réagis à l'annonce du titre du premier : (The) Identity dont le nom déjà laisse présager qu'il pourrait être intéressant. It reads below Darkness on the list, the latest/latter itself below The Rave which they've watched the evening before.
*A propos de la supercherie du Sida, un souvenir me revient en mémoire lors du repas Pascal à midi. Il s'agit de me remémorer ma réaction la première fois que j'ai entendu le mot sida. Kurt m'y avait invitée à deux reprises dont la veille à la soirée. Seulement à table en famille me revient en mémoire la situation. J'étais à la fac. Nous avions des copains communs avec ma sœur cadette dont un d'origine espagnol au nom surprenant s'il en est de Jésus. C'est lui qui un jour nous avoue paniqué dans un café qu'il vient d'apprendre que ses jours sont peut-être comptés car il est séropositif. Il vient de faire le test de dépistage du sida à l'hopital de Chambéry quelques rues plus haut. La sentence est tombée, formelle : il a le Sida. Consternation générale. Je me souviens de sa détresse et des regards, paroles maladroites et même qu'on a tous passé une soirée extra délire chez lui juste après lui faisant oublier dans l'allégresse générale de la situation provoquée à l'initiative de Sylvie Soulié avec qui il avait concocté un cocktail à base de bois bandé à l'intention de Damned alias Laurent Damé dont elle voulait débloquer la libido et la timidité afin qu'il prenne l'initiative de flirter avec elle. Je me souviens de la complicité et des subterfuges utilisés pour le faire boire le fameux breuvage, de notre manque de sérieux à dévoiler l'affaire tellement on se marrait, Sylvie elle-même ne pouvant garder son sérieux. Ce cher Damned, on lui en a monté des barraques!

Me voilà plongée dans le film commençant et résistant de mon mieux à la torpeur du sommeil qui ne m'a pas quittée de la journée, en état second. (voir le film. Autre remarque : Thy a évoqué le Truman Show je ne sais plus à quelle occasion dans la journée alors que je me sens dans un film ou d'une histoire qui se déroule sous mes yeux en pleine impro et donc temps présent. Plus tard chez lui de chaque coté de la banque où on prend le pastis il m'exprime ses regrets à propos de notre dernière altercation de l'autre soir dans sa voiture au retour de chez Fred justement venant de regarder je ne sais plus quel film oublié pour l'instant). Je suis réconfortée par ses mots et me laisse aller à lui commenter oralement ce qui m'arrive et lui confie même mes doutes concernant l'issue de tout cela, quelle est la motivation derrière ceci.

J'ai même contré mon père encore une fois à midi et ma mère m'a fait remarqué amère et avec pertinence que je rejette tout en bloc comme je les rejette eux, mes parents ce à quoi j'ai rétorqué que si je les rejettais eux je ne serais pas là à table avec eux à leur faire des confidences mais je partirais faire ma vie ailleurs sans me soucier de leur sort.

Après le repas je monte à l'étage. Dans mon ancienne chambre en évidence sur le lit une pile de Sélections du Readers Digest. Je jette un œil au titre du premier puis soulève le deuxième. Un encart avec la photo de Véronique Sansom me fait parcourir les titres pour voir; Puis je le feuillette et les trois titres et pages que j'ouvre concernent justement les sujets d'actualité l'histoire de façon trop systématique pour être honnête. Je me saisis du book et l'emmène pour le lire dans le bain. Moment de bien-être et de relâche au romarin-sauge.
Le film commence dans le style des frères cohen. J'hésite à dire le style: violent, horreur, action? Histoire de criminel jugé, de meurtres en série, le décor se plante dans cette pièce d'art menée d'une main de maitre. Idem pour les personnages qui se succèdent avec des arrêts flous sur image** et de l'action déjà pour nous mettre en appétit et nous tenir en haleine. L'attention est captivée et les quelques commentaires à propos des clichés ne font que les énoncer pour confirmer qu'on les a reconnus, un peu aussi comme un psy reprend le dernier mot du patient sur le divan pour ponctuer son monologue voire le relancer si nécessaire. Pas ici. Pas le temps.
L'action comme pour une pièce de théatre se concentre sur un motel. 10 victimes. Leur point commun avéré: 10 le jour de naissance.
Comme moi nod the characters one by one at the screen. Et moi aussi j'ajoute surprise commençant à être un tantinet paranoïaque (10 mai, le mois a été précisé précédemment di(ga)mé= dis moi en espagnol) . Puis le lien se fait entre le tueur en série jugé et l'histoire en pleine action. Il s'avère qu'il s'est inventé tous les personnages et que son psy l'a assisté tout au long du récit pour l'aider à sortir de sa folie et échapper à la sentence à laquelle il a été condamné et qui doit être appliquée le lendemain matin : sa mort.
Mais de quel meurtre m'accuse t on je m'interroge alors perdue? Que puis je faire? Que croire? Quelle est cette histoire? Je m'accroche à l'écran cependant rongée par la curiosité d'en savoir plus en bonne conscience, me raccrochant à toute ma bonne volonté et ouverture, confiance aussi délibérément choisie avec choix de la vie… tempérés cependant par la fixation/attachement à mon partenaire dont je suis à la recherche et qui est ma motivation à accepter le reste du contrat.
Le film s'arrête. La musique était elle de You Too (U2)? Le générique ne présente que les chansons interprêtées. Personne ne bouge du canapé, ni moi du fauteuil en pleine tentative de bilan de tout ce que j'ai vu, été invitée à croire et à comprendre. Paysage de désert comme celui de Dust Devil pour marquer la fin du film et/ou le début de celui qui s'enchaine : The Rave. Le paysage est remplacé par un visage qui s'adresse à la caméra malgré l'interdit dont j'ai entendu parler la veille ou l'avant-veille et qui dit que jamais l'acteur ne doit regarder la caméra. Ici on ne sait pas très bien qui est qui; acteur, réalisateur, ou voix du créateur. Est-ce que psychose est le mot de l'état que je ressents quand l'écran s'adresse directement à moi, peu importe je suis dedans en temps réel et on compose avec moi l'espace d'un instant qui se prolonge étonnamment. Une histoire de DJ me ramène à Carl et à un rêve que j'ai fait au sujet de la tournée pas plausible puisque pas de groupe, juste un DJ disait le rêve. Je ne sais plus ce que me dit ce type qui me conseille et me guide -à ma demande. En bref il me dit de finir de me faire sucer la bite par ces gens et de me retirer. Il parle d'un autre dénommé Buffalo Bill qui ne s'est pas retiré à temps ce qui lui en a couté. Je me souviens que je dois choisir la vie et en même temps subis un assaut de culpabilité à me retrouver seule, Dieu en ce monde, vainqueur du jeu et passant la main comme ma partie est terminée en bon joueur. Sauf que ça ne colle pas, je suis attachée à mon personnage et le contrat n'a pas été rempli, je n'ai toujours pas Carl avec moi. Les personnages à l'écran font la grimace, se rapprochent du gars pour lui dire que ça va mal tourner, qu'ils doivent lâcher l'affaire, que le bluff ne prend pas. Il se débine et moi spectateur ou trice je ne sais plus depuis que je dois imaginer une bite à mon entrejambe qu'il me faut dissimuler aux regards des autres gars dans la pièce autour de moi ravis de ma gêne et qui ne manquent pas d'exprimer leur satisfaction! Comme je relâche mon attention épuisée Fred qui m'avait proposé de dormir là si je voulais rester au début de la soirée, propose de remettre à plus tard et m'invite à revenir voir la suite du film dans la semaine. Thy aussi qui a fait mine d'y aller et s'est assis affichant une mine ravie approuve et m'invite à partir.
Il est bientôt 1hoo du mat. Que vais je faire de ce texte. J'ai envie de le partager avec Carl/Dragon comme une partie de notre aventure commune.

** les arrêts flous sur image : le fil conducteur avec le film suivant qui emploie le même procédé. J'ai avoué mes craintes à Thy de l'asile de fous que je ne peux manquer d'intégrer à moins que je ne sois pas seule à vivre cette histoire et à faire ce film, quoique la conclusion apportée par le narrateur de The Rave vienne en dire. J'apporte moi-même la conclusion sensée enfin après la grimace de contorsion à la mauvaise fin proposée de ma mort assassinée par mon amant ou suicidée de désespoir…etc. En fait je pars du conseil qui me demande de me retirer une fois mon triomphe savouré, en fait, il s'agit juste d'une délicatesse. Il me reste à m'éclipser avec une élégance s'alignant sur celle dont ils font preuve à mon égard. Pas de salutations démonstratrices. Eric*=* et Fred retournent à l'ordinateur pour m'éviter les adieux . Ils le font de façon surprenante incitée par Eric à la mode américaine qui ne s'encombre pas des courbettes du modèle obséquieux français. Là-bas on dit bonjour mais on n'est pas obligé de signifier de façon sonore et déplacée son départ chose que j'ai toujours déplorée dans la tradition de mon pays. Je comprends enfin à l'instant pourquoi il est important d'annoncer son arrivée dans un lieu : pour ne pas faire succomber d'une crise cardiaque la personne rejointe. Alors que les meilleurs départs se font sur la pointe des pieds comme on quitte la chambre d'un enfant endormi.
*=*J'ai pêché au code de conduite me dis je en ne saluant pas Eric comme je le découvre dans la chambre de Fred à mon arrivée. En fait je ne m'attendais pas à trouver quelqu'un d'autre là que Fred et Thy avec qui j'avais passé la fin d'après-midi. Les voyant occupés à l'ordi, je ne les dérange pas et vais m'asseoir à la banque avec Thy. Quand Eric entre dans la pièce il ne vient pas plus me saluer que je l'ai fait en arrivant. Qu'importe nos présences suffisent et s'imposent d'elles-mêmes.

Nota : (selon la formule consacrée) toute ressemblance avec un ou des personnages existant ou ayant existé serait considérée comme fortuite.

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