Concert Neph

avec Mel et Gégé, on planifie le départ pour autre ville, concert, festival. Il fait nuit, il reste à se changer, doucher avant de partir. En voiture, quel est le groupe dont il est question je ne sais plus mais je suis toute à la joie d’une sortie avec eux.
En grande discussion avec quelqu’un je tourne le dos à la scène pour me consacrer à l’écoute de mon interlocutrice. Le chanteur qui fait son entrée sur ces entrefaits peut bien être vexé c’est lui qui me coupe la parole alors que j’étais occupée et j’entends terminer avant de passer à lui. J’entends pourtant la voix et le reconnais au premier coup d’œil. Chaleureuse, comme je m’y attendais il a opté pour un registre style crooner, posé, qui donne toute son amplitude à sa voix magnifique. Mais pourquoi il s’égare, part dans des vocalises, exercices de style en montant dans les aigus, ça gache tout, il se saborde tout seul tellement que ça ne peut qu’être voulu dans le spectacle. Je suis atterrée ne comprenant pas encore. Alors je m’aperçois que ses cheveux sont courts, il n’a plus le look aimé bien connu mais genre jean, chaussures, pas d’allure, juste commun, ses traits ceux de l’acteur de Despérado dans un film qu’il a fait plus récent et où il a perdu toute la beauté de la magie et la flamme associés au personnage du cowboy justicier des plaines sauvages. Le silence retombe après la chanson comme il quitte la scène pour les coulisses. Un moment plus tard c’est un autre McCoy qui surgit pour poursuivre le spectacle, un sosie, même look, autre personne. ET là je comprends enfin et me marre de l’ironie explicant à qui veut l’entendre ce qui se passe. C’est un spectacle parodique, des sosies vont se succéder et l’enjeu c’est de dépister le vrai McCoy parmi eux !